Le livre SEIN est enfin achevé. Il est maintenant entre les mains de la relieuse Malica Lestang qui va le relier et créer la couverture dans l'esprit souhaité. Philippe et moi devrions pouvoir le présenter au printemps.
Extraits...
Les siècles se délitent,
Se dressent les organiques monolithes,
Des lettres S E I N.
Quel est ce fruit étrange ?
Une tranche de carambole ou une drôle d'orange ?
La fleur du mal s'épanouit en silence,
Elle étire ses pétales si l'on ne fait rien.
Est-ce une boîte à bijoux, Un étui à joujoux ? à petits mots doux ?
Le livre sein garde son secret, À celle qui l’ouvrira,
Le sien y déposera.
De marbre je ne resterai point, Aux médecins, je pose des questions, J'avance vers la vie dans ce tourbillon,
Combative, je me bats et lève le poing.
Les musées sont fermés mais pas les coiffeurs 😉 Vous avez envie d'une petite coupe et de vous faire une expo ?
C'est possible "chez Nathalie" où j'expose avec Lila art.
La "p'tite dernière" dans la série des Marines, inspirées de Claude Monet. Je ne résiste pas à montrer la plaque encrée et 2 épreuves à l'huile avec des bleus différents.
ça y est, hier j'ai reçu la dernière gravure de ce challenge des confinés.
Ce fut très agréable et motivant de participer à ce beau défi organisé par Impressions du Bord du monde !
Comme promis, voici les gravures reçues, tels des cadeaux de Noël :)
Pour l'instant, 4 sont arrivées : l'une de Bretagne, une autre d'Alsace, la 3ème d'Aquitaine et ce matin, la dernière en date : d'Espagne (Malaga).
J'ai répondu "présente" pour participer à un challenge, un échange de gravures proposé pour rompre l'isolement provoqué par le second confinement de l'année 2020.
Le principe : créer une gravure d'un format de carte postale (par exemple, une plaque de 10 x 15 cm), tirée en 7 exemplaires et l'envoyer, avec un mot au dos, à 7 autres graveuses ou graveurs inconnus. Chacun aura le plaisir de recevoir une carte postale faite à la main. Une cinquantaine de personnes ont accepté de participer à ce challenge, en France et à l'étranger.
Après avoir un peu tâtonné (une gravure ratée qu'il faudra que je reprenne 😉), j'ai pensé à tous ces beaux paysages et monuments de ma Touraine, cachés des regards en raison du confinement. Et j'ai pensé au château d'Amboise que je pouvais contempler tous les matins en allant travailler. Mais ça, c'était avant, avant le télétravail, avant l'interdiction de se déplacer à plus d'un km.
Voici donc "mon château", caché des regards, au fond d'une grotte magique.
"Au fond de la grotte des confinés, le château d'Amboise apparaît tel un rêve éveillé."
Dès que j'aurai reçu mes 7 gravures, je vous les partagerai.
Je pense à tous ces skippers partis seuls, sans assistance et sans escale, faire le tour du monde car je suis une grande fan du Vendée Globe.
Avec de surcroît le semi-confinement, mon inspiration maritime est repartie !!!
Une belle manière noire
(à droite, la plaque de cuivre bercée avec ses "blancs")
Un encrage toujours délicat avec l'encre à l'huile
Voici un tirage que j'aime bien... Philippe préfère le flou de celui-ci.
Emil Nolde, peintre expressionniste, introduit du vert dans ses marines, en particulier dans le ciel. Il m'a inspiré un changement de couleur pour mes marines, du bleu vers le vert...
Et ci-dessous, les 3 premiers tirages avec des encrages et essuyages différents :
Des amies très chères apprécient particulièrement quand je raconte le processus de création de mes gravures. De l'inspiration à l'aboutissement, il y a parfois un grand delta ;). Je me suis amusée à retrouver ce qui m'avait inspiré et ce que cela avait donné au final. Je les ai reclassées dans l'ordre antichronologique. Vous remarquerez que plus on recule dans le temps, plus on se rapproche du figuratif. Almada date de 2011.
Les bords de Loire sont devenus des rivages canadiens, ou d'Asie, c'est selon les uns, les autres
Sainte-Adresse au Havre
Venise : la photo qui m'a inspirée.... et le résultat final
El Lissitzky, en hommage à mon premier cours d'iconologie de l'art
Alien (un de mes films préférés)
Yang Yongliang
Danseuse du début du siècle dernier, en l'occurrence Isadora Duncan
Vendeuse ambulante à Hanoi (Viet Nam)
Golden Gate Bridge à San Franscisco
Santa Fe au Nouveau Mexique
Almada de l'autre côté du Tage (du point de vue de Lisbonne)
La gravure est une passion qui m'emmène dans des aventures et des expériences sans cesse renouvelées. Manière noire, aquatinte, roulette, pointe sèche, eau forte, gaufrage..., j'explore toutes les techniques. Le cuivre reste ma matière de prédilection tant par sa sensualité que par l'éventail des nuances de densité offertes, car j'aime la diversité des textures et des matières.